Ci-dessous une annonce d'ordre général que j'ai passé récemment dans quelques sites de voyageurs (Routard, Lonely planet), rubrique expatriation, avec le succès que l'on devine (= pisser dans un violon
)
Pour les naturalistes de ce forum je précise que le Paraguay a (encore) une nature très riche, malgré les "
cultures tueuses" du soja transgénique brésilien. Tueuses en ce sens où elles détruisent à la fois le milieu naturel et les populations indigènes qui y vivaient et qui n'ont plus d'autres perspectives que de se clochardiser à Asunción
. Il y a à l'est toute la zone humide de
l'aquifère guarani, et au nord ouest, sous la Bolivie, un semi désert : le
Chaco. La nature, a fortiori l'entomologie, est mal étudiée.
Sûr qu'il y aurait des découvertes à y faire.
De plus si vous regardez le Paraguay sur une carte vous voyez qu'il est idéalement situé centralement et permet d'aller vadrouiller dans toute l'Amérique du sud (où les frontières ne posent pas de problème). Si vous en avez marre de ce plat pays, vous pouvez aller grimper sur la Cordillère (à 6000 m vous serez servi), si vous avez trop chaud vous pouver aller vous geler en Patagonie
, si vous avez trop froid vous pouvez aller suer en Amazonie ou bien aller faire trempette au bord de la mer au Brésil
Donc pour des naturalistes tentés par l'exotisme, pas trop prisonniers de leurs familles si celles-ci s'accrochent bec et ongles à la France, qu'ils soient retraités (avec des retraites qui vont devenir de plus en plus riquiquies) ou étudiants se demandant à quoi vont leur servir leurs brillantes études qui ne conduisent, tout au mieux, qu'à un poste précaire de magasinier dans un supermarché, cette délocalisation (qu'on ne réservera pas au seul MODEM) peut être une alternative crédible (beaucoup de français y vivent et s'en portent très bien).
Ceci est un petit texte qui s'adresse à tous ceux qui se rendent compte que leur avenir en France ne va pas aller en s'amméliorant, bien au contraire, et qui se disent qu'il serait temps d'aller voir ailleurs si l'herbe est plus verte sans (trop) s'illusionner pour autant.
Pour ma part j'ai jeté mon dévolu sur le Paraguay. Pourquoi le Paraguay qui n'a rien de spectaculaire, est plat comme une limande et n'est même pas au bord de la mer ?
Déjà parce que la vie n'y est pas bien chère (pour nous), Asunción avait même été classée ville d'expatriation la moins chère du monde par une revue économique il y a quelques temps. Certes les prix ont augmenté, mais ça reste encore très inférieur que ce soit dans l'alimentaire, l'immobilier et les services. Au sujet de l'immobilier il n'y a pas de souci car beaucoup est à vendre que ce soit en maison avec un plus ou moins grand terrain ou en hectares agricoles pour ceux qui voudraient se lancer dans l'agriculture/élevage. Mais il ne faut pas trop compter sur les locations de logements qui sont rares et chères et se situent presque uniquement à Asunción.
De plus il n'est pas trop difficile d'obtenir la résidence permanente, ce qui est indispensable pour un projet de vie, alors que c'est très cher au Brésil et administrativement impossible en Argentine. Et l'espagnol n'est pas une langue bien difficile à apprendre.
En ce qui me concerne j'ai franchi le pas et j'ai acheté une (grande) maison et ma résidence permanente ne va pas tarder à tomber. J'ajouterais aussi que le Paraguay est, à mon avis, le seul pays d'Amérique du sud où on peut acheter une voiture (y compris diesel, alors que c'est cantonné à l'essence au Brésil ou en Uruguay) avec un simple passeport.
Mais je n'écris pas ces lignes pour raconter ma vie, mais pour inciter ceux et celles de tous âges qui voudraient franchir le pas de l'expatriation et qui sont encore inhibés par le saut dans l'inconnu. Le but serait de constituer une petite communauté informelle francophone (mais sans s'y enfermer) qui se regrouperait dans le but de voir quelles activités rentables on pourrait mener au Paraguay compte-tenu de ses envies et... des fonds dont on dispose. Dans cette démarche, comme dans d'autres, l'individualisme ne débouche pas sur grand chose. Je ne détaille pas ici les secteurs d'activités mais outre le tourisme nature qui n'est pas bien développé il y a tout ce qui n'est pas fait (ou mal fait) que cela soit dans le commerce (import comme export) ou les services (bâtiment, réparation automobile pour n'en citer que deux).
Au choix : vous intervenez à la suite avec un message public et je, nous, essaierons d'apporter des réponses aux questions que vous vous posez et vous pouvez aussi m'écrire en message privé si le coeur vous en dit.