L’utilité des insectes n’est plus à démontrer : insectes auxiliaires, premier maillon de la chaîne alimentaire, pollinisateurs, ils sont en plus d’excellents bio-indicateurs de la qualité de l’environnement. Comme pour les oiseaux, les nichoirs à insectes n’ont pas vocation à se substituer aux habitats naturels. Cependant, devant la fragmentation grandissante des écosystèmes, ces nichoirs permettront de pallier localement aux manques d’habitats naturels.
j'aimerai savoir qui parmi vous place des abris a insectes? perso y'en a plin mon petit jardin
voila les abris les plus classiques que j'ai trouvé sur google
La bûche percée
De nombreux insectes, en particulier des abeilles et des guêpes solitaires inoffensives, utilisent les galeries creusées dans le bois mort par les larves d'insectes xylophages (c'est-à-dire se nourrissant de bois). Une simple bûche de bois dur fendue en deux et percée de trous de différents diamètres, de 2 mm à 15 mm, est bien vite adoptée par ces espèces. Les trous ne doivent pas traverser le bois, sinon ils ne seraient pas occupés.
Des morceaux de bois de charpente de dimension convenable peuvent être utilisés, à condition qu'ils n'aient jamais été traités.
Il faut utiliser du bois dur (chêne, hêtre, charme, châtaignier...) et éviter les bois blancs ou de résineux (peuplier, pin, sapin...) qui gonflent à l'humidité.
Ce nichoir se pose ou se suspend à proximité des parterres de fleurs, jusqu'à 2 m de hauteur, à l'abri des vents dominants.
Le pot perce-oreille
Il s'agit d'un grand classique du jardin biologique. Son principe est simple: les perce-oreilles vivant la nuit et se réfugiant le jour dans des endroits sombres et frais, ils colonisent rapidement des pots de fleurs renversés remplis de foin (ou de paille) légèrement humide et peu tassé suspendus dans les endroits où ils sont nombreux. Gros mangeurs de pucerons, il n'y a qu'à déplacer au cours de la journée l'abri dans un arbre ou un parterre envahi de pucerons. Lorsque le problème est résolu, il suffit de remettre le pot à sa place primitive. C'est une manière efficace d'augmenter artificiellement le nombre de prédateurs des pucerons du jardin pour limiter leurs populations.
Pour que le système fonctionne bien, il faut que le bas du pot suspendu touche la végétation afin que les perce-oreilles puissent circuler facilement.
La botte de tiges
Dans la nature, les tiges sèches creuses (graminées, ombellifères...) ou remplies d'une moelle tendre et facile à creuser(sureau, ronce, framboisier...) sont fréquemment occupées comme abris journaliers, pour l'hiver, ou pour nidifier. Il suffit de confectionner des bottes de 10 à 20 tiges de 20 cm de longueur environ en liant ensemble avec de la ficelle ou du fil de fer. Le bambou, solide, de diamètres variés et aux nœuds espacés, convient bien pour ce type de nichoir.
Les tiges creuses doivent être bouchées à une extrémité ou en leur milieu pour être utilisées par les insectes. Il faut soit utiliser les nœuds naturels, soit tremper l'une des extrémités de la botte dans de l'argile délayée dans un peu d'eau. Les bottes peuvent être fixées par deux sur un petit piquet, l'une horizontale, l'autre verticale, et réparties dans les parterres de fleurs ou au potager.
Le nichoir-boite
La durée de vie des bottes de tiges est très courte, deux ou trois ans au plus.
Il est possible de construire une boite en bois dans laquelle les tiges sont rangées en les tassant. Les avantages sont nombreux. La longévité des tiges est largement augmentée. Il suffit de remplacer chaque année, au cours de l'été, les tiges utilisées l'année passée et encombrées de vieilles cellules.
Le nichoir devient permanent et sa durée de vie est celle de la boite en bois. Il n'est plus nécessaire d'utiliser des tiges creuses fermées à une extrémité, le fond de la boite jouant le rôle de bouchon.
Le nichoir-boite se place comme la bûche percée.
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