Petit noctuidae dont le vol diurne est (bien qu'il n'en ait pas le monopole au sein de la famille!) digne de celui de nos Lasiocamidae, tel Gastropacha quercifolia, la Bécassine des marais du sauvaginier, avec ses crochets, sa rapidité, son imprévisibilité. Pêcher la belle Minime ce n'est déjà pas de "la tarte"
, mais ce petit monstre, cela devient une épreuve, surtout quand on a accumulé pas mal de décennies et des lunettes sans cesse "encrassouillées"
! Frôlant les buissons, y plongeant, y disparaissant, elle est si rapide que le coup de filet est le plus souvent stérile! Pour mon compte (je ne suis pas un "grand filet"!), sa capture se soldait le plus souvent par accident plus que par savant calcul!
Le vol est franchement diurne, je l'ai constaté personnellement de 16 h à 18 h 40 (heure solaire s'entend), ce qui bien sûr ne veut en aucun cas dire que c'est l'unique fourchette de sa folle quête. En entomologie il est rare de pouvoir décréter, soyons humbles!
A ce qu'il me semble, néanmoins, c'est que ces petits trublions cherchent l'âme soeur, exactement comme nos Lymantridae. J'ignorais ce comportement bien spécifique de cette espèce, car observé à maintes reprises fin juillet, début août. Mais il est vrai qu'il y a tant à découvrir dans l'entomo-sphère! A propos pour l'espèce évoquée il s'agit de la commune Noctua janthina (D.&S., 1775) en ce qui concerne mes modestes observations. Je pense qu'il doit en être de même pour Noctua janthe (Borkhausen, 1792) qui, vu son nom doit "rouler" encore plus follement!
Trêve de sottise à deux sous
, si parmi les membres il existe des observateurs de moeurs curieux, insoupçonnés, et pourquoi pas inconnus (ce qui ne surprendrait personne), des insectes qui nous fascinent, il serait enrichissant pour tous de les découvrir! Partageons!