lois sur la protection des insectes

Bonjour, je vais publier cet article sur mon blog mais avant j'aimerais avoir votre avis sur la chose... voir débattre un peu^^ mais ne retombons pas dans le "tuer bien ou mal?" svp.

Certains insectes sont qualifiés et étiquetés comme « espèces protégées », ce qui signifie que leur capture est interdite et donc condamnée dans l’honorable but de les protéger. Or, seuls les entomologistes connaissent quelles sont toutes ces espèces, et qui d’autre, à part eux sont réellement préoccupés par leur survie ? Et, oui, car le but de l’entomologiste n’est pas de mettre tout ce petit monde diversifié sous verre, lui-aussi souhaite les protéger et plus ardemment que tout autre, mais cette protection nécessite des connaissances elles-mêmes tributaires de données, et pour posséder des données il faut faire des capture et souvent des misent en collection. Interdire une capture enraille le système et les données ne sont plus collectées. De ce fait, une chape de méconnaissance plane sur les espèces protégées et il devient difficile de connaître précisément leur évolution géographique et démographique : atouts essentiels réellement protéger une espèce. Notons que certaine parcs naturels ou zones protégées ne connaissent absolument pas l’état de la population microcosmique qui parcourt ses sols : n’est-ce pas un étonnant paradoxe ?
Et puis, nous ne cessons de le dire mais l’impacte des captures des collectionneurs est minime même insignifiante sur la majorité des populations d’insectes. Interdire la capture d’un insecte n’est pas une erreur de calcul mais tout simplement une mesure pour ce donner bonne conscience.
Dans notre société, le manichéisme a évolué : il faut désormais choisir entre le bien et la facilité ; il faut croire que certains ce sont égarés…

Quelles seraient les mesures efficaces ?
Dans un premier cas, il faudrait interdire la vente de tout insecte provenant de l’état sauvage (inverse de l’élevage).
Dans un deuxième cas, c’est tout le système agricole et les politique d’urbanisation qu’il faudrait remettre en cause :
Il faudrait évidement limiter les pesticides mais aussi les intrants qui transforme les terres agricoles en des déserts stériles, favoriser le système de rotation des terres avec des phases de repos (jachère), se détacher des monocultures, replanter des haies, recréer des chemins, ne pas condamner des écosystèmes fragiles : marais, tourbières… Modifier les vergers en abandonnant les espèces importées (tributaire de nombreux pesticides) et en replantant les anciennes espèces locales. Laisser plus de place aux bois et aux forêts en les entretenant mais en acceptant qu’elles soient « sales » (branches tombées, souches, arbres tombées…) car l’exploitation des forêt est la première cause de disparition des longicornes et autres xylophages. A l’échelle du citoyen, il faut diversifier le plus possible les plantes de sont jardin en conservant les espèces locales et en favorisant les « mauvaises herbes » comme les orties, les ronces et un bon nombre d’autres plantes basses ; les jachères fleuries ou le buddleia sont une première étape mais ne changent rien au développement et à la croissance démographique des insectes.

C’est une longue marche qui est loin d’être une utopie dans laquelle l’homme à autant, voir plus, à gagner que les insectes mais pour cela il faut faire des choix, agir et surtout s’ouvrir et accepter le changement.


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